Synthèse de l’activité B

L’initiative que j’ai choisie pour cette activité consistait à promouvoir la poursuite par le MELS du Plan d’action sur la lecture à l’école. Il s’agit d’un enjeu qui me tient personnellement à cœur. Le peu d’intérêt pour les bibliothèques scolaires et l’état de celles-ci est ce qui m’a amené à poursuivre une Maîtrise en sciences de l’information. Je voulais sensibiliser la population au Plan d’action sur la lecture à l’école. C’est un programme du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport qui est en place depuis 2005 et qui a eu des effets positifs dans le milieu scolaire. Le Plan doit cependant prendre fin cette année, ce qui risque de mettre en péril les projets et les investissements déjà entamés. Le MELS devrait pourtant poursuivre ce Plan qui est en lien avec leurs nouvelles actions pour la persévérance scolaire. Selon l‘UNESCO, il a été démontré que lorsque les bibliothécaires et les enseignants travaillent en collaboration, les élèves font des progrès en écriture et en lecture, savent mieux apprendre, et résoudre des problèmes et acquièrent une expérience des techniques de l’information et de la communication.

La page intitulée Poursuivre le plan d’action sur la lecture à l’école sur Facebook constituait le point de ralliement pour tous les acteurs voulant encourager et soutenir le mouvement. Pour participer à ce rassemblement, on n’avait qu’à visiter la page et à cliquer sur J’aime.

Le 16 mai dernier, j’ai premièrement lancé ma cause dans Facebook à l’aide de l’application Causes.com. Le principe semblait excellent, mais une fois l’application installée et ma cause lancée, j’y ai vu deux problèmes principaux qui font que j’ai oublié cette page. Le premier est que l’application n’est offerte qu’en anglais et le mélange des deux langues ne donnait pas un résultat très intéressant pour la cause. Le deuxième problème est que les utilisateurs doivent installer l’application Causes s’ils ne l’ont pas avant d’encourager celle-ci. Un billet de mon blogue fait référence à un article qui indique justement que la plupart des gens vont reculer devant une demande d’autorisation pour partager les informations de leur compte Facebook comme c’est demandé lorsqu’on installe une nouvelle application. J’avais tout de même fait suivre ma cause à mes 13 amis Facebook et quatre personnes m’ont encouragé et l’un l’a fait suivre à ses amis.

J’ai mis un bouton Facebook publicisant ma cause sur le blogue crée pour ce cours. Ensuite le 18 mai, j’ai créé un nouveau blogue pour informer les gens sur ma cause : Poursuivre le Plan d’action sur la lecture à l’école. Sur cette page, j’ai aussi ajouté un bouton Facebook pour publiciser la page principale pour soutenir la cause. Sur le fil de nouvelles de la page Facebook de la cause et sur ma page personnelle, j’ai invité les gens à visiter mon blogue.

Ma prochaine étape a été de me créer un compte Twitter où dans mon profil, j’écris que j’encourage le développement des bibliothèques scolaires au Québec avec la poursuite du Plan d’action sur la lecture à l’école et où j’ai mis l’adresse de mon blogue. Mon premier tweet a été de faire de la publicité pour ma page. Cependant, comme j’étais une nouvelle adepte de ce réseau social, je n’ai pas de membres qui me suivent. J’ai écrit d’autres tweet concernant le dynamisme des bibliothèques scolaires en Ontario. Puis, j’ai ajouté un widget sur mon blogue : Poursuivre le Plan d’action sur la lecture à l’école qui montre mes tweet.

Le 25 mai, j’ai republié ma page sur le fil de nouvelles Facebook de l’APSDS et j’ai cherché d’autres organismes ou groupes qui seraient aptes à encourager ma cause . L’école, j’y tiens, Bibliothèques de Montréal, Ça a l’air bon ce que tu lis, Bibliothèque Lachine sont les organismes dont j’ai aimé la page Facebook en comptant attirer l’attention sur ma page. J’ai aussi partagé ma page Facebook avec le groupe INF 6107 dans Diigo dans un dernier effort pour encourager les visites.

Je crois que j’ai bien diversifié mes moyens pour publiciser ma page Facebook, soit un blogue, twitter et des messages laissés sur les comptes Facebook d’intervenants dans le milieu scolaire et le milieu des bibliothèques. Avec mon bouton Facebook et Twitter sur mes blogues et un message sur le fil de nouvelles Facebook invitant les gens à visiter mon blogue,  il y avait une interrelation entre mes moyens de promotion. Les statistiques de ma page Facebook indique que 128 personnes ont visité ma page suite à ma publication sur la page de l’APSDS ce qui a certainement été le moyen le plus efficace de rejoindre les gens. Pourtant, les gens n’ont pas adhéré à ma cause! Les seules personnes qui ont aimé ma page sont les personnes qui savaient que je le faisais pour un travail universitaire et qui voulait m’encourager.

Je crois que le choix de mon sujet est ce qui a nui à ma cause, car il était trop spécifique et suscitait peu d’intérêt dans mon réseau social, qui de plus est, est très peu développé. C’est à partir de notre propre réseau social fort que l’on peut atteindre les individus. Je devrais donc développer celui-ci à partir de mes intérêts professionnels. J’ai réalisé avec cette activité la difficulté de capter l’attention du public en général.

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