Le livre résiste aux assauts du numérique

Jean-Michel Salaün, professeur à l’EBSI alimente un blogue important qui touche tous les aspects de l’économie du document dans un environnement numérique. Dans son billet, Le livre toujours, M. Salaün indique qu’il se confirme que, pour le moment, le livre résiste aux assauts du numérique confirmant ainsi mes impressions.

Ce que cela veut dire, comme il l’explique, est que le livre se maintient dans l’unité de ses trois dimensions soit forme, texte et médium, mais avec une transposition numérique. M. Salaün se réfère à trois documents synthèses pour étayer ses arguments:

  • Perceval Pradelle, Achats et ventes de droits de livres numériques : panorama de pratiques internationales (Bureau international de l’édition française, mars 10, 2011). Pdf
  • Matthieu Reboul, « Google et les éditeurs français : les raisons de la colère », INA Global, mai 23, 2011, ici .
  • Amazon.com : l’Empire caché FaberNovel, mai 2011. Diapos

Les maisons d’édition proposent essentiellement des livres numériques qui sont une copie conforme de l’édition papier. Les livres pour enfants ainsi que les livres illustrés sont le plus souvent exclus de l’offre numérique, mais ce n’est pas nécessairement parce qu’il n’y a pas de marché comme je l’ai dit dans un billet précédent, Que l’avenir réserve-t-il au livre? mais parce que la numérisation est complexe sur le plan technique et parce que l’éditeur doit s’assurer des droits numériques pour chacune des images.

Quant aux expériences de livres augmentés, livres inscriptibles, livres réseau ou même auto-édition, bien qu’il y ait eu certains succès, cela reste marginal, mais demeure un marché à suivre de près au cours des prochaines années.

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